Train pour Paris, 27 juin 2009

C'est du train pour Paris que je fais ce journal de bord ! Nous avons déjà plus d'une heure de retard et le train est arrêté en pleine campagne. Peut-être n'aurions-nous pas dû quitter les Vosges ???

Ce matin, après un lever plus tardif que d'habitude(soit à 8h30, une vraie grasse matinée), j'ai repris la route de la montagne pour la dernière fois de la semaine, en direction de l'endroit secret rempli d'Arnica qui avait été révélé hier à Hélène... Avec en main un plan dessiné façon carte au trésor, quelques indications orales, et l'engagement de ne rien révéler, j'y suis arrivée sans problème : la tâche dorée des Arnicas se voyait très bien du bord de la route ! L'endroit était assez bas en altitude, mais très humide, ce qui en faisait une zone privilégiée pour la fleur. Il y avait également des orchidées, une autre espèce protégée du massif vosgien. C'était une belle façon de finir ce séjour alors malgré le mauvais temps j'y suis restée près d'une heure (à attendre un rayon de soleil pour la vidéo !).

Retour à l’hôtel de la Route Verte pour faire les bagages, puis, chargées comme des mulets, nous sommes parties avec Hélène prendre notre train, après un arrêt cartes postales. Même sur la carte "Fleurs de nos montagnes", par ailleurs aussi peu esthétique que toutes les autres, aucune représentation de l'Arnica. On pourra peut-être leur proposer des visuels !

Je vais maintenant laisser de côté pendant 24 heures ma mono-obsession sur l'Arnica pour revenir sur le Palo Santo, avec demain la projection au Festival de la Terre de la vidéo réalisée en début d'année. Lundi, je me concentrerais à nouveau sur la fleur soleil, avant de revenir mardi sur ma route des crêtes préférée...