Gerardmer, 21 juin 2009

C'est l’été... Sauf ici peut-être ! Il fait froid et gris. Nous avons repris la route des crêtes avec Aurélia suite au repérage d'hier, et nous avons atteint le premier lieu où était censée se trouver la plus importante prairie d'Arnica. Il devait y avoir à peine une cinquantaine de têtes... D'innombrables rosettes (des feuilles qui se déploient au sol, base pour la poussée de la tige), mais pas de fleurs, même pas en boutons.

Nous pensions nous être trompé de lieu, alors nous sommes allées quelques centaines de mètres plus loin, au bas d'une piste de luge d'été où nous pouvions apercevoir de l'Arnica, pour demander au responsable de la remontée mécanique si nous étions bien aux "bons endroits". Il nous l'a confirmé. Je suis curieuse d'avoir l'explication ! Pourquoi n'y a-t-il pas d'Arnica cette année dans la prairie d'en face ? Par contre l'Arnica abondait le long de la piste de luge, nous sommes restées un moment à nous promener, mais la grisaille rendait impossible toute prise de vue, et le froid nous prenait petit à petit, malgré les précautions vestimentaires.

Après un déjeuner à la mode locale (copieux, donc), nous sommes tranquillement redescendues dans la vallée. Nous avons fait un arrêt au Centre d'Initiation à la Nature qui se trouvait sur la route, ce qui nous a permis de constater d'une part le manque d’information "publique" concernant l’Arnica, et d'autre part qu'il y avait bien des chamois dans la réserve naturelle, puisque nous avons pu les observer à la jumelle !

J'ai raccompagné Aurélia à la gare, elle devait rentrer à Paris, et j'ai accueilli Hélène, la graphiste de Plante & Planète, photographe pour l'occasion. Elle a brièvement amené le soleil, puis alors que je lui montrais le lac de Gerardmer, il s'est mis à pleuvoir à grosses gouttes...
Demain, qu’il pleuve ou non, sera une journée particulièrement intéressante, qui commencera avec la réunion de pré-cueillette !