KL, 11 mars 2009
Ce matin, j’avais rendez-vous au WWF. J’ai rencontré le directeur des programmes et la responsable des programmes "forêts". Malheureusement, ils ne connaissaient pas grand-chose à la problématique du chengal, leur action se situant plus sur l’écosystème forestier en général. Ce qui était intéressant, car l’arbre est aussi à prendre en compte dans son environnement.
On parle beaucoup des plantations de palmiers à huile en Asie du Sud-Est. C’est d’ailleurs effarant de constater l’uniformité du paysage dans certaines régions. L’exploitation du bois est bénéfique pour les forêts, car l’intérêt financier peut alors être plus important que de remplacer la forêt par du palmier à huile… A une condition tout de même, que la forêt soit bien gérée ! Et si la situation n’est pas aussi catastrophique qu’en Indonésie, il reste quand même du travail.
Je me suis dépêchée de rentrer en ville pour me préparer à partir dans le Terengganu, un autre état malaisien, celui dans lequel on trouve les constructeurs de bateaux, des sculpteurs, mais aussi un gros chengal record de 1 300 ans que je rêve de voir depuis des mois…
Les responsables du MTIB (Malaysian Timber Industry Board) m’y conduisaient dans le cadre de notre fameux programme, mais au bout d’une heure d’attente devant la "guesthouse", je commençais à m’inquiéter… Une pluie de mousson s’était abattue sur KL, il y avait 10 cm d’eau dans les rues, je craignais que l’on ne reporte le voyage… Craintes vaines, la voiture officielle est enfin apparue avec deux heures de retard, et nous avons pris la route pour traverser la péninsule et nous rendre à Kuala Terengganu, la capitale de l’état du Terengganu, une ville assez tranquille.
Arrivés à 23h00, je me suis écroulée sur le lit de ma belle chambre d’hôtel, où j’ai enfin passé une nuit sans insectes, ce qui m’a permis de récupérer un peu !