Libreville, 26 juillet 2010

Ce matin, il faisait beau. Comme je le disais, c'est rare de voir le soleil en saison sèche, mais cela arrive quelques fois et c'est bien agréable... Et pourtant, je me suis enfermée dans la salle d'enregistrement de Radio Sainte Marie. Une des plus importantes radio de Libreville. J'ai été interviewée pendant une heure sur le Nkumu, l'action de l'association, et l'environnement en général par Fabien, animateur de cette radio depuis son lancement il y a plus de dix ans. Malheureusement, l'émission sera diffusée vendredi prochain, et je serais déjà en France. Mais Fabien était enchanté par notre échange, étant assuré d'avoir de nombreuses réactions d'auditeurs. Dommage que je ne reste pas quelques jours de plus !

Dans l'après-midi, je suis allée à l'IPHAMETRA pour une dernière visite, notamment à Judi-Armel du réseau Prota. C'est quand même grâce à Prota que j'ai choisi le nkumu pour le projet de l'association. J'ai surtout passé du temps dans les embouteillages pour arriver à le voir. Les embouteillages sont de pire en pire à l'approche des fêtes du Cinquantenaire de l'Indépendance, le nombre de chantiers augmente, et il est très difficile de circuler, surtout quand les distances sont grandes et qu'à Libreville, pas d'autre choix que la voiture.

J'ai quand même réussi à arriver à temps en fin de journée pour voir Sœur Elva, une femme très attachante et joyeuse, que j'avais rencontrée la veille et qui voulait me donner un échantillon de Nkumu venant de Lambaréné. Elle avait tenté de le replanter dans son jardin une semaine auparavant. Elle m'a dit qu'elle retenterait avec un autre échantillon, mais qu'elle voulait absolument contribuer à ma recherche. On a pu discuter aussi pendant un bon moment avant que son devoir ne l'appelle. Une autre belle rencontre, pour le moins inattendue.

Enfin, j'ai terminé en essayant une nouvelle fois de rentrer en contact avec Desirey Minkoh, le photographe. Cette situation m'inquiète et m'attriste à la fois. Aucune nouvelle. Comment faire ?